Coup de frein
La blessure de Moukandjo a coupé l'élan d'une ASNL en jambes.
Après avoir bouleversé son équipe pour le match de coupe de France à Strasbourg, Pablo Correa retrouve le onze victorieux de Nîmes (2-0) lors de la dernière journée de championnat. En confiance, l’ASNL domine les premières minutes, mais l’accélération de Louis (3’) ou la frappe de Moukandjo (6’) n’inquiètent pas Lecomte. L’international camerounais est ensuite tout près d’exploiter une passe en retrait de Diallo mais le gardien dijonnais tacle le ballon à quarante mètres de son but (8’). Les locaux rééquilibrent un peu les débats, mais souffrent face aux offensives nancéiennes.
Après plusieurs centres repoussés, Louis envoie le ballon dans la tribune (17’). Le latéral Paye adresse la première frappe sur le but de Nardi mais son missile rase la barre (19’). Les Nancéiens se procurent beaucoup de situations dangereuses. Cuvillier ne trouve pas Mangani devant le but (22’). La blessure de Moukandjo est en revanche un vrai coup dur. Il est remplacé par Bauchet, qui effectue ses débuts en pro (26’). Le temps de reprendre leurs marques, les Nancéiens sont tout près d’ouvrir le score sur une frappe tendue de Louis dévié juste au-dessus du but par un pied bourguignon (38’).
L’Haïtien déborde une dernière fois dans le couloir gauche lors de cette première mi-temps mais ne trouve aucun coéquipier à la réception de son centre (44’). C’est tout de même plus compliqué pour l’ASNL depuis la sortie du remuant Moukandjo. D’autant que Lecomte sort encore loin de son but pour stopper Bauchet (50’). Dans la foulée, Souprayen manque de puissance sur un extérieur du pied gauche (51’). La frappe de Cuvillier sur un contre rapide est puissante mais Lecomte se détend pour détourner en corner (54’).
Nardi est lui vigilant sur une frappe lointaine de Cissé (58’). Il est en revanche impuissant sur une tête croisée de Philippoteaux, oublié au deuxième poteau (76’). Dijon veut faire la différence mais Koné écrase sa frappe en pivot (80’). Les Nancéiens jettent leurs dernières forces dans la bataille mais se heurtent aux gants de Lecomte comme sur cette frappe lointaine (90’). Première défaite pour Pablo Correa.
- Composition