

On serait tenté de se montrer tout simplement heureux pour lui, aujourd’hui, en prenant en considération son investissement personnel et son implication de tous les instants. Qui suit de près ou de loin l’histoire et l’actualité de l’ASNL le sait : sans lui, le club au chardon n’en serait pas là. Depuis qu’il s’est installé seul aux commandes depuis 1998, après trois saisons de présidence partagée avec Gérard Parentin, Jacques Rousselot n’a cessé de faire progresser le club sur bien des points : sportif, financier, technique, logistique...
Sans oublier l’engouement du public. La cote de popularité dont bénéficie l’équipe est la conséquence de deux jolis coups réussis par ce militant actif professionnellement au sein du mouvement E. Leclerc. D’abord une politique de discount dans les tribunes visant à garnir le stade à chaque rencontre, doublée d’une stabilité hors norme de l’effectif, clé du succès de l’équipe.
Et puis, ne l’oublions surtout pas, Jacques Rousselot a toujours fait front y compris au moment de passer au XXIe siècle. En d’autres termes, lorsque l’AS Nancy-Lorraine peinait à se stabiliser parmi l’élite. Des heures sombres et des lendemains parfois incertains qui l’auront vu jeter les bases du redressement contemporain du club : rénovation des installations, priorité à la formation et appel à la patience.
Ce sportif accompli (cycliste de bon niveau, il a également terminé les marathons de New-York et de Las Vegas), jouit également d’une forte popularité au sein du club, comme dans les tribunes. Les supporters ne sont pas insensibles à son humanité et à la qualité de son travail.