Un coup de fatigue
En manque de jus, les Nancéiens n’ont pas réussi à conserver leur avantage.
Pour remplacer Louis à la pointe haute du losange au milieu de terrain, Pablo Correa fait confiance à Grange, buteur trois jours plus tôt en coupe de la Ligue. Hadji trouve une première brèche dans la défense acéiste après un excellent contrôle de la poitrine. Son pied est accroché dans la surface. L’arbitre reste de marbre (4’). Les Nancéiens se trouvent difficilement en attaque. Un échange entre Grange et Hadji se termine par une frappe complètement hors cadre du Marocain (17’).
La tête de Bellugou sur corner n’est pas plus dangereuse (21’). L’ASNL se fait endormir par une équipe provençale bien organisée. Coulomb profite d’un ballon mal dégagé dans la surface pour adresser un premier tir dans le petit filet (33’). Iglesias réplique du gauche de vingt-cinq mètres mais le ballon retombe juste derrière la barre (38’). Cette première mi-temps très décevante se termine par une nouvelle tentative sans danger de Coulomb (44’).
Ça s’anime après la pause. Hadji est contré in extremis (46’), Rodriguez transperce la défense avant d’échouer face à Nardi (47’) puis Grange dévisse une reprise du gauche à l’entrée de la surface (49’). L’ASNL trouve l’ouverture sur un débordement de l’actif Cuffaut. Son centre en retrait est repris avec beaucoup de lucidité par Lusamba du plat du pied droit (52’). Le néo-pro manque ensuite de vivacité sur une passe en profondeur de Grange. Le ballon file jusqu’à Hadji, qui se fait contrer (61’). Après cette grosse occasion, Nardi stoppe deux frappes acéistes parfaitement cadrées (62’, 66’).
Entré en jeu depuis quelques secondes, Busin élimine son adversaire et fonce côté droit. Hadji est idéalement servi dans l’axe mais manque sa frappe du gauche (71’). Plein de culot, Lusamba ne se pose pas de question et tente sa chance de demi-volée à vingt-cinq mètres. Le ballon rebondit juste devant Bosmel et passe de peu à côté (75’). Arles-Avignon ne lâche pas. L’ex-Nancéien Hammar frappe de loin. Nardi repousse sur Gigot qui égalise de près (89’). Les Nancéiens jettent leurs dernières forces dans la bataille. En vain.
- Composition