"De vous à moi" par C. Portelance

Leur tour viendra...

Le PSG n'a surpris personne en l'emportant au stade Marcel-Picot. Et la défaite de l'ASNL ne saurait être considérée en soi comme une contre-performance. Le problème, ce n'est pas de perdre devant Paris; c'est de perdre (presque) tous les samedis. Sans jamais inscrire le moindre but !

Faut-il regretter que Carlo Ancelotti n'ait pas ménagé Zlatan Ibrahimovic en vue de joutes, continentales ou nationales, plus délicates ? Sûrement pas. Qui se dit épris de beau football attend de communier à l'art que distillent les grands joueurs. Ibrahimovic, sans faire un match exceptionnel, a accompli le geste dont son équipe avait besoin pour s'imposer et demeurer en tête de la Ligue 1.

Du pied gauche, avec l'aide du poteau de Guy Roland Ndy Assembe, le Suédois a plié le match à un quart d'heure de la fin. Il faut bien se résigner à saluer chez les autres ce que l'on n'a pas chez soi. On a aimé Zlatan, homme décisif, qui nous a rappelé, par son efficacité, un artiste d'un autre âge qui, naguère, avait le maillot de Nancy-Lorraine sur les épaules.

Nancy végète et inquiète. Pourtant, l'échec de ce soir glacial d'octobre porte en lui quelques scintillements d'espoir. Il y a eu, plus que d'habitude, envie et vaillance chez ces Lorrains que la réussite offensive continue de fuir pesamment. On a même touché le poteau de Sirigu au cours de la première minute ! Mollo, Moukandjo et l'inédit Ziri Hammar ont donné. Hélas, sans rien donner. S'autorise t-on à penser que leur tour finira par venir ? Chiche.