Journaliste et auteur d'un ouvrage sur les épopées de l'ASNL depuis 1967, Christian Portelance donne son avis sur le jeu de l'équipe au chardon. A l'issue de chaque match au stade Marcel-Picot, il nous dira ce qu'il a apprécié. Et peut-être moins aimé.
C'est une victoire large et incontestable qu'a acquise l'AS Nancy-Lorraine devant Dijon, l'un des prétendants à la Ligue 1. L'enjeu était important, car il s'agissait d'empêcher les Bourguignons d'affirmer leur position dans la roue du FC Metz. Il était également nécessaire de remettre les montres à l'heure après le regrettable faux-pas à Bollaert.
L'équipe de Pablo a rendu une belle copie. Trois buts à domicile assurent un devoir bien construit, même si une ou deux imperfections l'ont en partie souillé : le raté de Junior Dalé seul devant le portier dijonnais et la glissade de Muratori qui a ouvert le chemin du but à Mamadou Thiam. Voilà qui fait un tantinet désordre !
La constance de Julien Cétout dans le réalisme offensif constitue un atout pour la formation au chardon. Voici l'arrière lorrain nanti de cinq buts personnels. C'est une performance d'envergure. La présence d'esprit qui est la sienne et l'application dont il témoigne devant la cage adverse offrent un surcroît de perçant à l'ASNL. Dans le football moderne, les longues chevauchées dans le couloir sont autant d'armes secrètes et aiguisées. La preuve...
Pablo Correa a façonné son jeu, fait de participation collective et de sollicitation avisée du banc des remplaçants (Hadji, Busin). L'épine médiane offre son rayonnement, avec Benoît Pedretti, homme d'expérience. L'ASNL a entre les doigts des cartes pour la mettre à l'abri d'une mauvaise surprise. Dijon, pourtant actif en seconde période, s'est fait étouffer par les coéquipiers de Clément Lenglet. Sur ce match, il n'y avait pas photo entre les deux clubs.
Êtes-vous d’accord avec Christian Portelance ?
Venez en discuter dans notre forum