Parlons-en, avec Ch. Portelance

Le socle de progression

L'attaque nancéienne a mis en joue et l'on a enfin eu droit à un match bien mené. Organisation, efficacité tous azimuts : tout a fonctionné. L'ASNL nous a vraiment plu. Mettons le penalty raté de Youssouf Hadji au rayon des regrets, mais ces derniers se limiteront à peu de choses.

Ajaccio a cherché à tendre son piège en serrant bien les rangs au milieu du terrain, autour du petit gabarit Johan Cavalli, mais l'équipe de Pablo Correa ne s'est pas départie de son calme et a tranquillement tissé la toile de sa victoire.

Il n'est jamais simple d'inscrire le but qui ouvre le score et le mérite de Julien Cétout est donc grand. Lorsqu'une équipe ne parvient pas à mobiliser ses avants pour mettre l'adversaire à distance, il est bien de pouvoir compter sur les forces de rechange, réparties dans les lignes arrière.

Julien Cétout a droit à la croix du mérite aujourd'hui : une jolie trajectoire décroisée qui n'a laissé aucune chance à Riffi Mandanda qui a certes encaissé deux autres buts, soit trois au total, mais s'est comporté en élément efficace et rassurant.

L'ASNL a renoué avec le succès, ce n'était pas un luxe. Elle approche de nouveau le podium, toutefois il me semble qu'il serait préférable qu'elle ne fasse pas de cette quête une priorité absolue. Nancy, dans l'attente du retour de tous ses titulaires, devra faire face à chaque échéance en utilisant la cohésion de ses réseaux comme socle de sa progression.

Si l'on s'est fait un peu peur devant ces footballeurs corses jamais résignés, c'est bien parce que le second but a tardé. Il ne faudrait jamais remettre à la seconde mi-temps ce qui pourrait être acquis au cours de la première. L'AS Nancy-Lorraine a encore pas mal de chemin à accomplir pour s'installer dans la quiétude.

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