Parlons-en, avec Ch. Portelance
Journaliste et auteur d'un ouvrage sur les épopées de l'ASNL depuis 1967, Christian Portelance donne son avis sur le jeu de l'équipe au chardon. A l'issue de chaque match au stade Marcel-Picot, il nous dira ce qu'il a apprécié. Et peut-être moins aimé.
Coup d'arrêt
Il y a une vingtaine d'années, on n'en aurait pas fait un drame. Perdre devant l'AJ Auxerre de Guy Roux n'avait rien de deshonorant. Auxerre, c'était Auxerre. Mais aujourd'hui, Auxerre n'est plus Auxerre et on peut se poser des questions sur les possibilités de cette formation nancéienne qui après un bon derby, s'est pris les pieds dans les rayons devant son public.
J'ai toujours beaucoup de mal à me faire à un échec à Marcel-Picot. On y a vécu tant de moments exaltants depuis bientôt un demi-siècle !
Cette défaite sonne comme un coup d'arrêt. Nancy n'avait pas encore jeté l'éponge, c'est fait. Amputée de plusieurs de ses titulaires, l'équipe de Pablo n'a pas su placer les accélérations offensives qui auraient peut-être déstabilisé la défense bourguignonne où l'on a revu avec plaisir et nostalgie la haute silhouette de Sébastien Puygrenier.
Si Antony Robic peut être crédité d'un bon début de championnat, il ne s'est pas inscrit cette fois dans la même ligne positive et il a entraîné l'attaque lorraine dans l'absence. L'ASNL travaille mieux sa défense, mais si elle ne marque pas, elle va s'exposer à d'autres désenchantements.
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