Journaliste et auteur d'un ouvrage sur les épopées de l'ASNL depuis 1967, Christian Portelance donne son avis sur le jeu de l'équipe au chardon. A l'issue de chaque match au stade Marcel-Picot, il nous dira ce qu'il a apprécié. Et peut-être moins aimé.
Le football, c'est un peu comme la météo ou l'horoscope. On y prévoit ce qui bien souvent reste dans les cartons. Les temps morts et les ballons morts, il n'y a rien de plus mortel ! Jouer en dernière position, une fois encore, n'a conféré aucun avantage psychologique aux joueurs de Pablo Correa.
J'espérais pourtant que l'équipe, rompue maintenant aux joutes de la Ligue 2, allait savoir maîtriser les éléments, se jouer des chausse-trappes. Bref, endosser le maillot jaune au terme d'une première journée de championnat marquée par le silence des attaques sur la plupart des terrains. Je l'espérais mais j'avais tort. En fait, je redoutais un peu d'avoir tort.
Au début des années AS Nancy-Lorraine, chères à ma mémoire, il y avait une pensée affichée à la porte du vestiaire pour que les joueurs s'en imprègnent comme d'une constante recommandation: le football est un jeu dont le principe consiste à marquer des buts.
Après ce Nancy-Tours, plutôt bien mené en ce début de mois d'août par les coéquipiers de Youssouf Hadji mais déjà un peu aigrelet quant aux fruits produits, il me semble que l'exhortation demeure d'époque. Pablo va sûrement le rappeler à ses hommes. Ce match d'ouverture décalé devait apporter trois points. Il en manque déjà deux.
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