De l’avis de la majorité des participants, la séance d’entraînement de ce vendredi a été la plus glaciale de cet hiver. « En plus du froid, il y avait un fort vent, précise Vincent Hognon. On s’est adapté en proposant une séance bien concentrée, avec un minimum de temps mort. Ce n’est pas le moment de proposer un exercice avec pivot ou de faire trois équipes. »
Sur le terrain synthétique, les joueurs empilent les matières. Pour Lossemy Karaboué, c’est un cache-cou, un cache-oreilles, un bonnet et des gants en latex sous des gants en laine. « Ensuite, il faut courir beaucoup », rigole le joueur. Ce qui est compliqué quand on joue dans les buts. « Le vent nous frappait le visage, avoue Paul Nardi. Sur ce terrain dur, les plongeons sont difficiles et on se fatigue davantage. On n’a pas l’impression d’avoir des gestes naturels, mais plutôt de bouger comme des robots ».