Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Parce qu’elles sont rares, les victoires de l’ASNL à domicile, méritent d’être appréciées à leur juste valeur. Peu me chaut de chercher à savoir si c’est Valenciennes qui a perdu ou si c’est Nancy qui l’a emporté samedi soir à Picot. Je distingue à cet égard, une similitude entre le succès des Bleus à Wembley et ce sursaut de l’équipe nancéienne. En chaque circonstance, qu’il s’agisse de VA ou de l’Angleterre, l’adversaire n’a pas cassé trois pattes à un canard.
Le point essentiel de la soirée réside dans l’efficacité défensive de l’ASNL. Elle qui concède deux buts en moyenne par match, n’a pas faibli face aux attaquants nordistes. Une équipe qui en ramasse deux chaque week-end est sûre de plonger. Nancy a donc été bien avisé de serrer les rangs et Andre Luis a payé de sa personne, à la fois derrière et devant puisque le Brésilien a ouvert la marque pour les siens.
Les joueurs de Pablo Correa marchent souvent à la « va comme je te pousse ». A l’image de Vahirua, ont-ils sonné leur réveil cette semaine ? Si tel était le cas, on leur saurait gré d’avoir, devant Valenciennes, opté pour une formule plus engageante : « VA comme je te pousse ».