Christian Portelance, journaliste de sport, a vécu depuis la création du club au chardon, les années D1 et D2 de l'AS Nancy-Lorraine. Cette saison encore, en Ligue 2, il nous livrera son avis sur les rencontres livrées à Marcel-Picot, par les Rouge et Blanc. Son analyse rejoindra t-elle la vôtre ?
Il y avait d'un côté une équipe vaillante et physique, celle de Créteil; de l'autre, une formation manifestement empruntée dans l'élaboration du jeu, celle de Nancy. En dépit du déséquilibre des éléments en présence, on avait de bonnes raisons de penser que l'affrontement serait âpre.
Or, on a passé son temps à regarder des Cristoliens à terre et un arbitre de travers. Le match ne s'est jamais complètement débridé, le sifflet intempestif l'ayant enfermé dans des séquences trop sombres et peu lisibles.
Après l'interim Vincent Hognon, les joueurs nancéiens retrouvaient Pablo Correa convalescent; et s'ils ont à nouveau marqué deux buts, par Benjamin Jeannot et Jeff Louis, ils ont manqué l'occasion de célébrer dignement le retour aux affaires de leur entraîneur-fétiche.
Entre Bastia et Créteil, les motifs de désenchantement ne sont pas rares à Marcel-Picot. Il serait plus agréable de ne pas gagner à Tours, mais de prendre la totalité du magot à domicile. Mais au foot, on ne choisit pas, on prend les événements tels qu'ils se présentent. On voudrait parler podium entre nous, envisager la course dans les roues de Metz, Angers, Dijon, Lens. Hélas, c'est l'arbitrage qui se glisse dans toutes les conversations. Pour une fois, je n'ai pas grand chose à redire à cela.