Christian Portelance, journaliste de sport, a vécu depuis la création du club au chardon, les années D1 et D2 de l'AS Nancy-Lorraine. Cette saison encore, en Ligue 2, il nous livrera son avis sur les rencontres livrées à Marcel-Picot, par les Rouge et Blanc. Son analyse rejoindra t-elle la vôtre ?
Le stade Marcel-Picot est en train de redevenir une place forte, à défaut d'être imprenable. Excellente nouvelle, sachant que pour mettre la barre haut dans une compétition, il est nécessaire de pouvoir s'appuyer sur des bases sûres : la maîtrise de la situation à domicile en est une.
Nous avons assisté à une belle première mi-temps, les Nancéiens ont bien géré leur affaire en tenant les rênes du match et en transformant un penalty, par Alexandre Cuvillier. Qu'on ne s'y trompe pas, réussir un penalty n'est pas chose facile. Il faut une bonne dose de self control pour y parvenir.
D'où ma conviction que les temps s'arrangent pour l'ASNL. Pablo Correa est revenu en inspirateur plutôt qu'en conquérant. Il y a de l'huile dans les rouages jadis grippés. Lens se mêlera à la lutte pour la montée, la victoire de Nancy constitue donc un instant référence. La défense dont profite Paul Nardi ajoute à la sérénité du groupe lorrain. Il s'agit désormais, pour les joueurs, de gagner en durée d'engagement et de concentration. C'est là que le bât blesse encore un peu.
Mais le public a d'ores et déjà retrouvé le plaisir de se rendre au stade. On y a toutefois eu le cœur serré avant le coup d'envoi lors de l'hommage réservé au jeune supporter de l'ASNL trop tôt arraché à la passion qu'il vouait aux rouge et blanc. Max, cette victoire est pour toi.