Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
C’est, dit-on, le premier pas qui coûte. L’ASNL ne savait comment s’y prendre ; et pourtant voici qu’elle a réussi à l’emporter enfin au stade Marcel-Picot. Combien de soirées d’angoisses et de désolations avant cette victoire sur Lorient, le compagnon de la première heure entré en même temps que Nancy-Lorraine, en 1967, dans le cercle du football professionnel ! Le joli tir rasant de Julien Féret, dès la 8e minute, a provoqué la chute des Merlus, bientôt réduits à dix après l’expulsion de leur gardien.
C’est moins la qualité que le résultat qu’on a envie de rechercher dans ce débat peu pénétré de fraîcheur technique. Chaque chose en son temps, l’ASNL progresse à pas lents. Sans l’agression dont a été victime Damien Grégorini au stade Vélodrome, l’équipe de Pablo Correa aurait peut-être rapporté un point de Marseille. L’activité de Youssouf Hadji est indispensable à l’attaque, mais aussi à l’ensemble de l’articulation tactique nancéienne. A Caen, on verra si les Blanc et Rouge ont réellement franchi un cap…