Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
On savait bien que l'équipe de Patrick Gabriel n'accomplirait pas un sans-faute jusqu'à la fin du championnat. C'eût été trop beau et c'était inimaginable. Le coup d'arrêt dont elle pâtit aujourd'hui est cependant rude. 0-3, nous voici revenus aux pires époques de la saison. Sauf que... Sauf que le contenu n'est plus le même. L'ASNL a une âme et s'en sert. « Nous avons conscience que ce sera difficile jusqu'au bout », confirme Sébastien Puygrenier.
Ce que nous avons vu dimanche soir à Picot n'est pas déroutant. D'abord parce que Lyon, avec Bafe Gomis, demeure l'un des jolis calibres de la Ligue 1; ensuite, parce que les avants nancéiens ont disposé de plusieurs occasions franches, signe de la bonne tenue du jeu technico-tactique lorrain.
Nancy est KO, mais KO debout. C'est bien mieux qu'à plat ventre ! Il reste trois journées à disputer, contre trois adversaires dont le nom commence par un B: Bordeaux, Bastia, Brest. Trois B sur le métier pour écrire un mot beau comme bonheur ou triste comme blafard ?
Il y avait, devant l'OL, 20 000 personnes dont l'espoir s'est rallumé. L'AS Nancy-Lorraine sème de petits cailloux, comme dans la fable, pour trouver la voie où jaillira la lumière. Y parviendra t-elle ? Le mois de mai ne tardera plus à livrer son secret.