Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Ce mois de janvier qui s'achève sous un ciel moutonneux nous a rendu l'ASNL. Certes, pas encore une équipe conquérante et dominatrice, mais une formation entreprenante et en mesure de proposer du football. En mobilisant Grange et Puy... grenier, l'AS Nancy-Lorraine a sorti les outils acérés de la remise où la mollesse des premiers mois de championnat les avait relégués.
Beaucoup de retard a été accumulé, qui nous empêche aujourd'hui, en dépit de cette belle victoire sur Lorient et de la qualification à Nice, d'aligner les strophes d'un espoir inconsidéré. Toutefois, l'instant présent inviterait presque à une petite touche de folie.
Paul Alo'o Efoulou a retrouvé des appétits de buteur qu'il ne pouvait entretenir depuis le banc de touche ! Et le colossal capitaine Puygrenier a promis de ne jamais rendre les armes. Les Merlus de Christian Gourcuff ont appris à leurs dépens qu'un futur adversaire n'est jamais aussi près d'une prochaine victoire qu'à la sortie d'une défaite quasi hebdomadaire!
Que Picot ne nous prive plus jamais de son envie d'avoir envie et c'est encore dans le répertoire de Johnny, notre indestructible rocker, que l'on ira chercher le plaisir de chanter une ode à Gabrielle. A cette différence près que celui qui a tout changé à l'ASNL depuis deux semaines, s'écrit au masculin.