Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Encore une déception, et encore et toujours ces points qui s'en vont... L'ASNL était, comme à Lyon, sur le point de gagner. Mais elle n'a pas gagné. Le but de Djamel Bakar qui avait ravivé un peu de ferveur dans la tribune, spécialement Roger Piantoni, n'a été que promesse sans suite.
En d'autres temps, tout un chacun, joueurs, dirigeants, supporteurs, se serait satisfait d'un nul devant le leader lyonnais ou l'outsider girondin. En cette période de vaches maigres où il convient de se jeter sur chaque proie, accessible ou éloignée, les Nancéiens luttent pour des résultats que personne ne sait apprécier, ne peut apprécier.
Aujourd'hui, un nul devant Barcelone ou le Bayern serait considéré comme une faute professionnelle ! On ne parvient plus à aimer l'effort (surtout celui de la première mi-temps devant Bordeaux). Il faut la victoire et la victoire n'est toujours pas là.
En attendant, qu'il nous soit permis de saluer amicalement et chaleureusement Ray Stephen qui vient de fêter ses 50 ans et qui, quittant pour quelques jours son Ecosse natale, a rendu visite à ses amis nancéiens. Ray, c'était l'époque où Marcel-Picot vibrait et chantait... Il y en a eu d'autres et il nous a plu d'apercevoir, côte à côte en tribune Jacquet, les Olivier Rouyer, Paco Rubio, Bernard Zénier.
Images du temps qui passe. AS Nancy-Lorraine panache, AS Nancy-Lorraine de toujours. Celle qu'on espère retrouver très vite.