Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Il semble bien qu'on est reparti pour vivre les mêmes angoisses qu'au cours des années précédentes. Le début de saison (quatre points en deux rencontres) n'aura été que trompe l'œil. Avec trois défaites successives, l'ASNL est de nouveau dans un embarras sérieux. Jean Fernandez n'est pas inquiet:
L'OM a montré aux Nancéiens un jeu construit (surtout en première mi-temps) et une abnégation sans faille (surtout après le repos). Il a surclassé l'équipe de Sébastien Puygrenier dans tous les compartiments du jeu.
Parce qu'elle ne tient pas le ballon au milieu du terrain, l'ASNL entame peu les ressources de l'adversaire et s'expose aux déploiements offensifs de l'opposant. Avec Valbuena et Cheyrou, Marseille était armé comme un leader bien dans ses baskets. Nancy a frôlé la correction avant la pause ! Trois ou quatre ballons ont voyagé dangereusement dans la surface des six mètres et c'est miracle que Gignac n'ait pas accablé le gardien lorrain !
L'attaque nancéienne a la tête dans le sac. Elle n'a pas de cartouche dans le fusil. C'est bien parce que la compétition ne fait que commencer qu'on évitera de faire la grimace. D'autant que ce Nancy-OM, entamé par un hommage à Antoine Redin, a été plutôt spectaculaire. En sa première partie essentiellement.