Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Faut-il donner de grands coups de tête dans le mur des lamentations ? Beaucoup parmi les supporteurs, perdent pied et patience tout à la fois. Il faut dire qu’à domicile, les résultats sont gratinés depuis bientôt un an ! Brest, qu’on n’avait plus vu ici depuis les années 80, a ressurgi des profondeurs de l’oubli pour humilier à Picot, une bien pauvre ASNL. On n’assure jamais son maintien avec les seuls points gagnés à l’extérieur et l’inquiétante régularité des « performances » enregistrées à la maison, outre qu’elle assomme tribunes et gradins, ne laisse rien augurer de très alléchant pour la suite des opérations.
Nancy ne tient pas le ballon, là est son talon d’Achille. En déplacement, où énergie et cohésion sont nécessaires pour juguler l’esprit d’entreprise de l’adversaire, l’équipe de Pablo Correa tire fort bien son épingle du jeu. Mais Marcel-Picot réclame à son locataire, audace et inventivité, deux atouts qui ne figurent pas au registre nancéien. La peur gagne du terrain. Un premier but de Vahirua, Bakar, Féret ou Traore sur le synthétique sonnerait-il enfin le grand départ de Nancy-Lorraine ? Déjà, le temps presse.