En trouvant la formule idéale pour son onze de départ, Jean Fernandez a condamné quelques joueurs à suivre la plupart des rencontres sur le banc de touche. C’est la règle du jeu dans le football, mais cela ne se passe pas toujours aussi bien qu’à l’ASNL. « Il y en a toujours deux ou trois qui se plaignent ou font la gueule, raconte Jean Fernandez. Ce n’est pas le cas cette saison puisque je peux compter sur un banc exemplaire. J’ai même rarement vu un banc aussi solidaire de l’équipe. Damien Gregorini, Jordan Loties ou Benjamin Moukandjo encouragent sans cesse leurs copains. Jo-Gook est handicapé par la barrière de la langue, mais je le sens tout aussi concerné. On avait besoin de cette solidarité pour s’en sortir et cela a été une de nos forces. »