Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Les temps sont rares où l'ASNL achève ses championnats les mains en haut du guidon. En récupérant un 42e point devant Caen, l'équipe de Jean Fernandez s'est mise à l'abri d'un dénouement fâcheux. Il est agréable de ne plus avoir l'esprit constamment traversé de doutes et de peurs. Et l'on ne serait pas étonné que Nancy aille chercher un résultat positif au Stade Vélodrome où la sérénité n'est pas la même qu'à Marcel-Picot !
Les partenaires d'Andre Luiz n'ont pas battu les Caennais et personne ne songerait un seul instant à leur en faire grief. Aujourd'hui, l'ASNL compte ses points avec tranquillité et voici qu'elle en est à neuf scores successifs favorables. On croit rêver. Au cours de ses dernières sorties officielles, l'équipe nancéienne va pouvoir se faire plaisir, privilégier l'application sans l'obsession brûlante de l'efficacité.
Le président fixe un objectif: la huitième place. Chiche. Jacques Rousselot met aussi le cap sur la nostalgie en appelant dans son staff technique Paco Rubio, l'un des joueurs mythiques des années 70 dont le point d'orgue s'est situé en 1978 avec la victoire de l'AS Nancy-Lorraine en finale de la Coupe de France. J'avoue un faible pour les époques d'hier et j'aime ce retour aux années-panache inondées de lumière avec Michel Platini. Le temps s'en va, le souvenir reste ; sur lui est fondé un espoir pour demain.