"De vous à moi" par C. Portelance

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Pro · 27/11/2011 à 08:36
27/11/2011 • 08:36

Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.

La peur de perdre

Voilà que Dijon, l'inédit de la Ligue 1, a fait replonger l'ASNL dans le doute. Le bonheur né au Parc n'aura guère duré. Combien de déçus parmi les supporteurs nancéiens après cette défaite face au promu, qui ne voyaient que formalité dans la venue de l'équipe bourguignonne au stade Marcel-Picot !

Nancy maîtrise mal ses émotions. L'ivresse d'un exploit retentissant, loin d'appeler confirmation, installe chez les joueurs de Jean Fernandez une désarmante peur de perdre. On évoque, en tennis, la peur de gagner, mais c'est plutôt de la peur de... perdre que semble être affligée la formation rouge et blanc. Elle n'a pas confiance en elle, consciente sans doute de ses moyens et de ses limites.

Les plus optimistes devront se ranger à l'idée que le maintien sera le seul et unique objectif de l'ASNL. Jusqu'au bout du championnat, ce ne seront que craintes et incertitudes, fussent-elles parsemées parfois de quelques lueurs d'espoir.

A domicile, les coéquipiers d'Andre Luiz ne posent pas le pied sur le ballon. Ils ne sont pas les maîtres du jeu. Dijon a profité de leurs insuffisances pour développer son football animé et plutôt réaliste. Les inconnus de la Ligue 1 sont venus chercher trois points inattendus, aidés dans cette quête, par une défense lorraine moins hermétique et moins homogène qu'à Paris. On n'a pas fini de se faire du mauvais sang !

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