Parlons-en avec C. Portelance

Il faudra gagner en stabilité

C’est mieux. Indéniablement, l’équipe nancéienne progresse et voilà qui ne saurait manquer de réjouir Alain Perrin qui a assisté, dans la tribune officielle Aldo-Platini, à la victoire des joueurs de Jean-Louis Garcia. Après Chambly, c’est Niort qui a mordu la poussière à Marcel-Picot, sans qu’on n’ait quoi que ce soit à redire de ces trois points conquis avec force et mérite.

Toutefois, il est patent que l’ASNL cherche encore à acquérir une maîtrise étalée sur une heure et demie de jeu. En supériorité numérique durant plus d’une mi-temps, la formation lorraine a perdu plusieurs occasions offensives propices avant de mettre un genou à terre sur une faute de sa défense.

Encaisser un but à onze contre dix fait germer une impression d’imperfection. La rigueur tactique se trouve inévitablement en question. La première période des Nancéiens n’a pas été dense, trop de ballons décisifs n’ont pas pu atteindre l’objectif pourtant désiré par Vagner et ses coéquipiers.

Et puis le jeu s’est illuminé lorsque les rouge et blanc eurent redoublé d’intensité, sous la baguette de Bassi et Vagner et grâce à la solidité de leur comportement défensif. Deux buts sont venus, en quelques minutes, appauvrir les ressources morales des Chamois.

Nancy l’a emporté et assoit sa position au milieu du tableau de Ligue 2. Pourtant, il lui faudra gagner en stabilité et évincer les moments d’errance au profit de plus d’épisodes construits et généreux pour prétendre bousculer ses adversaires et briguer un poste parmi les meilleurs artisans de la compétition.