Parlons-en avec C. Portelance
Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.
On peut les applaudir !
Rares sont les occasions de récupérer six points en trois jours. Les joueurs nancéiens ont donc signé un petit exploit en battant successivement Orléans et l’AC Ajaccio. On peut les applaudir ! Hier moribonds, les voici un peu plus à l’aise à défaut d’être complètement sereins.
Quel formidable but que celui de Laurent Abergel qui a décoiffé ses amis corses ! Le capitaine de l’ASNL est aux commandes depuis quelques mois, c’est lui qui aujourd’hui sonne la charge et emmène ses partenaires vers les rives douces du maintien en Ligue 2.
Celui-ci est quasi assuré. Trois points, peut-être, sont encore nécessaires. L’équipe d’Alain Perrin les obtiendra, le moment venu. Pour l’heure, ils sortent le bleu de chauffe et avancent d’un pas alerte. On les sent un peu gauches dans la construction offensive et tous ces ballons joués haut viennent trop souvent percuter le front des défenseurs adverses.
L’exceptionnelle frappe de Laurent Abergel, à six minutes de la fin, rejoignant, dans la pureté et la soudaineté, celle de Vincent Marchetti à l’ultime minute du match contre Orléans, montre les ressources nancéiennes, en matière d’envie et de tempérament.
Depuis une semaine, les rencontres s’achèvent dans l’allégresse à Picot. Le public exulte et se lève pour saluer le redressement des rouge et blanc. On en oublierait presque que l’ASNL lutte pour sa survie en Ligue 2.
