Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Valenciennes fut jadis, à l'image de tout le Nord, une belle terre de football. VA a donné de grands noms à la sélection nationale de l'après-Guerre, dont Serge Masnaghetti a été sans conteste l'un des plus brillants. J'aime évoquer les chevauchées et envolées d'hier quand celles d'aujourd'hui se perdent dans le gris de la nuit.
Que dire en effet de ce Nancy-Valenciennes de septembre 2011, si ce n'est qu'il ne restera pas dans les annales? L'ASNL compte davantage de dérapages incontrôlés que de figures élégantes en ce début de championnat dont l'insipidité est hélas le trait majeur.
Au fond du classement de Ligue 1, l'équipe de Jean Fernandez erre comme une âme en peine. En fait, elle n'a pas d'âme du tout ! Menant à la marque, les Nancéiens auraient dû tout faire pour mettre au frigo le petit but de Benjamin Moukandjo. Au lieu de cela, ils se sont délités, émiettés, vaporisés jusqu'à subir l'égalisation adverse, après deux tirs contre le cadre du but de Guy Ndy Assembe. Qui réussira à rompre l'ennui dans lequel est plongé Picot depuis le début du mois d'août ?