Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.
Une qualification en Coupe de France suivie d’une victoire en Domino's Ligue 2, il y a des lustres que l’ASNL n’avait été à pareille fête ! Goûtons les délices comme ils se présentent, et souhaitons aux joueurs d’Alain Perrin d’emmagasiner la confiance dont ils auront besoin pour devenir enfin mieux équilibrés et plus efficaces.
L’équipe a dû ferrailler pour disposer du Red Star, handicapé par un carton rouge pendant une mi-temps complète. Aussi notre plaisir doit être feutré, car les joueurs nancéiens ont beaucoup de limites et lacunes. Il faudra progresser pour recueillir d’autres résultats satisfaisants.
Le réalisme offensif n’est pas au rendez-vous. Ne parlons pas des deux tirs sur les barres, qui relèvent de la faute à pas de chance, mais faisons mention des ballons mal négociés devant l’excellent gardien vétéran Nicolas Douchez.
L’ASNL fera du surplace tant qu’elle ne convertira pas ses occasions. Si l’on a eu peur jusqu’au coup de sifflet final, c’est que l’on a cru les joueurs du Red Star capables de revenir à hauteur des rouge et blanc, en dépit de leur infériorité numérique. Or, si l’attaque meurthe-et-mosellane avait mis un ou deux buts supplémentaires, jamais les Verts ne seraient revenus dans le combat.
Ce succès fait du bien, certes, mais n’enlève pas grand-chose aux angoisses qui s’agrippent encore à la fragilité de l’AS Nancy-Lorraine.