Parlons-en avec C. Portelance

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Pro · 20/10/2018 à 13:03
20/10/2018 • 13:03

Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.

Christian PortelanceTriste litanie

Plus ça va, moins ça va. L’ASNL est prise dans une spirale que rien ne réussit à enrayer. Pour une fois qu’elle marque un but (Modou Diagne), et qu’elle résiste à un adversaire grenoblois évoluant en surnombre, elle capitule comme souvent et désespère ses supporteurs.

La litanie est lancinante. Toujours la même détermination mais toujours la même faiblesse face à l’étendue de la tâche consistant à marquer un but de plus que l’équipe d’en face.

Jacques Rousselot a reçu un vibrant hommage à la vingt-quatrième minute de jeu, quand le public a applaudi ses vingt-quatre années de présidence. Il aurait sans doute échangé cette ferveur contre un premier succès à Marcel-Picot.

Or, ses joueurs pataugent, piétinent et les compliments polis de Philippe Hinschberger n’effacent pas la cruelle réalité des choses. Nancy est en dernière position et aucun de ses gestes de rébellion n’est payé d’effet. Il lui manque l’efficacité dans tous les secteurs du jeu et j’ai peur de croire qu’il lui manque la qualité et le niveau.

Alain Perrin, l’ami de longue date, est le bienvenu à l’AS Nancy-Lorraine. A-t-il entre les doigts la baguette magique de la bonne fée ? Tout le monde ose y croire.

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