"De vous à moi" par C. Portelance
Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Le temps presse déjà
Quelle serait la formule la mieux adaptée : l'attaque nancéienne a tout vendangé ou bien le gardien auxerrois a tout arrêté? Le suppléant d'Olivier Sorin, le très agile Donovan Leon, tout juste 19 ans, a été infranchissable dimanche après-midi. Il a sorti une partie sans faute. Pour autant, on évitera, le concernant, de déballer d'emblée les superlatifs, préférant attendre d'autres prestations de la même veine avant d'inscrire le novice bourguignon dans la lignée des grands spécialistes jadis recrutés ou formés par Guy Roux: Szeja, Bats, Martini, Charbonnier.
L'ASNL ne marque toujours pas. Ce n'est pas là son moindre défaut. Faut-il se consoler en observant que la défense lorraine a rompu avec sa tradition de faiblesse et que le jeune Guy Ndy Assembe a gardé ses filets immaculés ? La priorité nancéienne consistait à ne pas prendre de but. Jean Fernandez a marqué un point, mais il en faudra d'autres pour que les quelques promesses distillées à Marcel-Picot soient assortis d'effets durables.
A domicile, l'efficacité offensive doit être au rendez-vous. Il s'agit d'une exigence incontournable pour la satisfaction de laquelle sont arrivés Benjamin Moukandjo, George Niculae et Lossemy Karaboue. Pour l'heure, on est encore loin du compte, et le temps presse déjà.
