Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.
On s’était mis à y croire un peu vite. Après Valenciennes, tout allait mieux dans les têtes. Mais voilà que le candidat au maintien, le modeste Quevilly-Rouen, est venu faire la pige à l’ASNL qu’il a, disons-le tout net, carrément humiliée.
Que faut-il penser de tout ce qui continue de mettre les joueurs nancéiens hors sujet ? Que faut-il penser du temps qui passe et n’arrange rien ? Que Nancy-Lorraine est mince, pauvre en moyens d’agir et de réagir. Jusqu’à la pause, l’équipe de Patrick Gabriel avait donné quelques coups de bélier dans la défense normande sans pouvoir en enfoncer les portes.
Un but, bien amené, d’Amine Bassi n’a pas été suffisant pour voir l’ASNL enchaîner, après le succès à Valenciennes, sur la victoire de l’espoir. Il aurait fallu davantage de percussion offensive pour creuser un fossé entre les deux équipes. Les Lorrains ont eu peur de gagner et ont perdu. Il y a de quoi s’inquiéter pour eux. Franchement.
Ginette, la mamie supportrice qui vient de s’en aller, attendait autre chose que cet hommage écorché. Nous aussi.