Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.
L’ASNL éprouve toujours autant de mal à gagner un match. On attend un beau résultat, saignant comme un steak, avec la même impatience que s’il s’agissait de la fin des inondations !
Patrick Gabriel, en vieux routier des stades, sait bien qu’un nul à domicile n’offre guère d’oxygène et il l’a sans détour fait remarquer au cours de son analyse du match, devant les journalistes lorrains. Les coéquipiers de Youssouf Hadji jouent la peur au ventre et ce manque de confiance les tétanise. Il ne faut pas chercher ailleurs que dans la nervosité, les raisons de ces duels perdus face au gardien adverse.
Nancy aurait dû mener à la marque et s’est retrouvé affligé de deux buts brestois avant la pause. L’équipe de Patrick Gabriel n’a pas gardé le ballon en première mi-temps et a laissé son adversaire manœuvrer. L’ASNL bafouille, elle joue sans réelle inspiration.
Piquée au vif, elle sait cependant réagir et la seconde partie de son match montra un frémissement positif, sous la houlette d’Amine Bassi. Les Lorrains, qui s’en tirent avec un score nul (2-2), vont devoir persévérer. Ils ne sont pas tirés d’affaire et c’est même plutôt l’angoisse qui continue de leur nouer la gorge.
Gaby est un serviteur du club qu’il aime. Le successeur de Vincent Hognon donnera tout pour atteindre l’objectif, l’un des moins ambitieux de toute l’histoire du club au chardon : maintenir l’équipe en Ligue 2. Saluons Patrick et, si vous voulez bien, saluons également Vincent.