Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.
Grâce à la Coupe de France, chacun croit qu’il va réussir à déplacer les montagnes. L’ASNL n’en avait pas fait son objectif numéro un, cette saison. Et pourtant, elle s’est offert un brin d’émotions positives en entrevoyant la qualification aux dépens de l’Olympique Lyonnais.
A quelques minutes de la fin, après une belle action achevée par Nordin, elle menait à la marque. Et le tableau commençait à être aussi alléchant qu’inimaginable. Gagner à Picot, contre un ex-champion de France et toujours candidat au podium national, la perspective mettait les cœurs en joie !
Comme quoi, les rouge et blanc savent encore allumer le feu de l’envie et du rêve. C’est la bonne nouvelle de ce début d’année 2018. Nancy serait autre chose qu’une équipe molle et résignée à n’occuper qu’un rang dans la seconde moitié du classement de Ligue 2.
Certes, l’ASNL de Vincent Hognon a cédé sous les coups des stars de l’OL qui se sont fait une drôle de frayeur avant de franchir ces 32e de finale. Mais elle a retrouvé une âme et c’est l’enseignement à retenir en vue des prochaines échéances du championnat.
Les grincheux retiendront qu’elle a encore encaissé trois buts, comme souvent. Les plus optimistes, dont nous allons tenter de rejoindre les rangs, diront qu’elle est en mesure de réagir et de construire un projet autour d’éléments comme Abergel et Bassi qui ont tiré avantage, en produisant du jeu, de cette rencontre de Coupe de France dont on n’attendait pas grand-chose de particulier et qui a finalement joué pleinement son rôle d’aiguillon.
Bonne année à tous !