Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.
On s’est encore fait très peur, mardi soir à Picot. L’ASNL a pris le parti de soumettre son public à dur régime. Elle a une fois de plus encaissé un but-casquette, alors même qu’elle avait plutôt bien engagé le fer avec son adversaire. Les Rouge et blanc ne se sont pas habitués au profil âpre et physique de la Ligue 2 et ils s’enlisent dans des situations parfois difficiles.
Cette équipe nous inquiète, en ce qu’elle manque de réalisme aussi bien en défense qu’en attaque. Le ballon tourne, l’engagement est nourri, mais Nancy ne trouve pas l’ouverture. Malaly Dembele et Antony Robic se créent des possibilités, mais ne concrétisent pas.
Voilà une carence dommageable. Ne pas marquer expose au contre. Cela s’est produit devant Bourg en Bresse et l’ASNL s’est mise à douter d’elle-même. Pourtant, un garçon comme Laurent Abergel s’est prodigué dans l’entrejeu. Il a donné du physique et de l’énergie.
La victoire nancéienne a été longue à se dessiner, due qu’elle fut à deux coups de pied arrêtés. Prenons cette manne d’où qu’elle vienne. Les coéquipiers de Youssouf Hadji auront souvent à ne pas faire la fine bouche sur ce qu’il leur arrivera. Ils nous secouent de diverses émotions, mais nous aimons cela ! Surtout lorsque le succès est au bout de la soirée. Amis footballeurs, ne jouez tout de même pas trop avec nos nerfs !