La chronique de C. Portelance
Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.
Le calvaire continue
Guy-Roland Ndy Assembe se souviendra de ce Monaco 2017. Aussi bien à Louis II qu’à Marcel-Picot, il aura fait, bien malgré lui, des cadeaux princiers aux joueurs de la Principauté. Les Monégasques n’avaient pas besoin de ces largesses pour creuser l’écart avec l’ASNL mais ils n’ont pas fait la fine bouche sur la fragilité défensive lorraine.
Douchés à Saint-Symphorien, les hommes de Pablo Correa se doutaient qu’ils auraient beaucoup de mal à relever la tête face au futur champion de France. Monaco est le plus fort mais ne l’a pas montré outre mesure. L’équipe de Leonardo Jardim s’est contentée de gérer son avantage initial à la marque, n’emballant vraiment le jeu qu’à une dizaine de minutes de la fin lorsque l’entraîneur méditerranéen fit rentrer Kylian Mbappe pour la beauté du geste.
Le jeune international plaça quelques accélérations épicées d’une passe au cordeau vers Thomas Lemar (3-0) qui lui valurent les applaudissements du public nancéien. J’ai personnellement aimé cette marque d’enthousiasme populaire dirigée vers le pur et l’admirable. Il est sain de se déplacer au stade pour se laisser bercer par le talent, fût-il celui de l’adversaire !
Reste que la situation de l’AS Nancy-Lorraine se détériore. Elle inquiète de plus en plus. Youssouf Hadji et ses partenaires déçoivent par leurs manques de réaction. Ils s’enfoncent dans le doute, car leur efficacité offensive a disparu. La Ligue 2 se profile à l’horizon. Le déplacement à Dijon sera vital. L’équipe aura-t-elle la rage pour sauver la saison du cinquantenaire ? On ose le croire. Comme après chaque défaite !
