La chronique de C. Portelance

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Pro · 30/04/2017 à 10:05
30/04/2017 • 10:05

Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.

Christian PortelanceSaint-Symphorien, triste destin

« Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne ! », avait prévenu le milieu de terrain du FC Metz Florent Mollet. Eh bien voilà, mission accomplie. Les Grenats l’ont fait. L’AS Nancy-Lorraine n’a pas été à la hauteur de l’événement.

Le match a été physique et engagé, parfois rude, mais pour la touche technique, on repassera. Victoire de Metz dans les clameurs de Saint-Symphorien, déception, que dis-je, immense déception nancéienne.

Autant la première édition du derby avait été chatoyante et prometteuse à Marcel-Picot, autant celle-ci s’est inscrite dans la tradition des matches difficiles. L’ASNL, privée de ses supporteurs en Moselle, n’a rien construit et n’a pas défendu. Ce choc, elle aurait dû l'appréhender les yeux dans les yeux comme le voulaient Pablo et le président.

Au lieu de cela, Nancy plonge et garde sa position de relégable. Guy Roland Ndy Assembe aurait voulu en faire un peu plus encore pour briser la spirale qui tire le résultat vers le bas depuis le début de l’année. Mais le destin semble irrémédiablement contraire.

Tout le monde, autour du maillot rouge et blanc, veut pourtant y croire encore. Ce maillot est aujourd'hui froissé, mais il est fier et beau. C’est celui de l’AS Nancy-Lorraine, depuis un demi-siècle.

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