La chronique de C. Portelance
Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.
Un bon 0-0
Parfois, en de telles circonstances, on s’ennuie, on bâille et on regarde sa montre. Tel ne fut pas le cas, vendredi soir. Ce match sans but fut un bon match. Un tir contre le poteau de chaque côté, du mouvement, du suspense. Chacun aurait pu gagner ou perdre.
L’ASNL a raté le coche en première période et peut lâcher un ouf de soulagement après avoir subi la seconde mi-temps de l’OM. Un ballon « aimanté » par la main de Mickaël Chrétien aurait pu coûter un penalty aux joueurs de Pablo Correa.
Prenons ce résultat comme il vient, c’est-à-dire en saluant le mérite croissant de l’ASNL qui défend mieux et entreprend avec davantage de pugnacité. Le championnat touche à sa fin, et conserve tous ses secrets. Qui descendra ? Qui sera barragiste et qui agrippera la bouée de sauvetage ? La lutte sera chaude jusqu’au dernier soir et le calendrier des Lorrains est difficile.
L’attaque demeure le point faible de l’équipe. Même devant Marseille, il faudrait savoir forcer le destin, arracher un résultat improbable. Si l’on bat des mains d’admiration devant le bolide de Maouassa, on regrette un peu que les opportunités nancéiennes n’aient pas été plus payantes. Finalement, on est un rien amer.
