Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.
L’heure est grave. L’ASNL est au bord de l’effondrement. Elle perd désormais tous ses matches. Y a-t-il encore une âme dans cette équipe ? Telle semble être la question cruciale où se noue le noir destin des coéquipiers de Youssouf Hadji. Rendre les armes après avoir mené de deux buts au repos constitue plus qu’un aveu de faiblesse. C’est une faute professionnelle.
L’AS Nancy-Lorraine tombe de la falaise où elle avait réussi à se hisser il y a quelques mois grâce à quelques résultats taillés dans le dur et dans la ténacité. Il n’y a plus de ténacité et le dur est devenu mou. Lille et Lorient dont les noms commencent par un L, ont coupé les ailes des rouge et blanc. Le baby-footballeur Faitout Maouassa a bien essayé de guider la route de ses partenaires. Rien n’y fit. Les copains de Benjamin Moukandjo, que tout le monde voit déjà en Ligue 2, ont mis deux buts coup sur coup, juste avant la douche, et anéanti le souffle d’une équipe nancéienne déconfite.
Le public gronde. Il a le cœur en berne et les nerfs à fleur de peau. Messieurs les joueurs, soyez conscients de l’urgence du moment. Sans réaction immédiate, ce sera la Ligue 2. Nous ne voudrions plus cela pour l’AS Nancy-Lorraine.
Ecrivons en lettres de feu sur le mur de nos enthousiasmes malheureusement éteints, le nom de ceux qu’on aime. Et d’abord celui du président Jacques Rousselot qui a vécu samedi, entre soir et matin, de la fédération au stade Marcel-Picot, une journée noire. Voilà peut-être la thérapie, en attendant que les résultats redeviennent à nouveau des résultats. Pablo, tous ensemble nous voulons croire en demain. Un peu.