Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.
Marcel-Picot s’est soudain enveloppé d’une grande tristesse. On a lu une immense désillusion sur les visages des supporteurs. Montpellier a dicté sa loi aux joueurs nancéiens qui n’ont pas réagi. L’ASNL a perdu la bataille dans l’entrejeu où Ryad Boudebouz a rayonné avec efficacité.
Efficacité, voilà bien le trait qui fait défaut à l’attaque nancéienne. Aucun tir digne de ce nom n’a jailli des souliers de Junior Dalé ou Antony Robic. Issiar Dia qui est généralement un peu mieux inspiré, s’est mis au diapason insipide de ses coéquipiers.
La répétition des matches, la rigueur de l’hiver pésent-elles dans les jambes des hommes de Pablo Correa, particulièrement amorphes, à l’image de Julien Cétout, devant Montpellier ? En ne gardant pas le ballon, en n’en faisant pas d’usage utile, l’AS Nancy-Lorraine accepte la mainmise de l’adversaire sur le jeu et l’on a vite constaté que l’équipe de Jean-Louis Gasset aurait les clés du match en poche.
L’ASNL rame. Eliminée des deux coupes, après un remarquable parcours en Coupe de la Ligue et un dérapage corse peu glorieux en Coupe de France, elle doit se consacrer au redressement moral et physique de son être, en championnat.
Espérons que le retour de Benoît Pedretti contribuera à la dissipation des doutes qui assaillent désormais les supporteurs. L’espoir doit être le plus fort, sachant que Nancy a un match en retard à Caen et qu’il lui arrive de montrer de belles ressources en déplacement (Nantes par exemple).