Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.
On a carrément oublié de fermer les portes défensives, aussi bien à Monaco que face à Bordeaux. Et dans cette maison des courants d’air, l’équipe de Pablo Correa s’est fortement enrhumée. Trois buts encaissés en Coupe de la Ligue puis en Ligue 1 nous ramènent à la cruelle réalité. L’ASNL n’est pas tout-à-fait bien dans ses baskets.
Elle manque de consistance dans le jeu et dans l’efficacité de ses schémas. A la mi-temps de Nancy-Bordeaux, alors même qu’elle avait tenu le terrain et présenté de belles imaginations, la formation lorraine aurait dû être en avance au tableau d’affichage. Mais sa ligne d’attaque n’a pas fonctionné. Le mal n’est pas nouveau, il est endémique malgré les efforts des Hadji, Dale, Dia, Puyo, Robic…
Ne réussissant pas à faire le trou, l’AS Nancy-Lorraine s’expose au contre et elle a fini par céder sous les coups de boutoir girondins. Après la faute de Guy Roland Ndy Assembe au stade Louis II, c’est Joffrey Cuffaut qui a mis malencontreusement sa tête devant un ballon qui allait ailleurs que dans le but nancéien, mais s’y est retrouvé par l’inattendue complicité du défenseur de Pablo Correa ! La semaine est épouvantable.
Voilà un joli manque de sang-froid de la part de Joffrey ; il a tout désorganisé dans les réseaux nancéiens. L’apport offensif décidé par l’entraîneur a été d’autant moins opérant que le milieu de terrain a faibli après la pause. L’ASNL, dont il faut saluer, il est encore temps de le faire, le très beau parcours en Coupe de la Ligue, n’a pas de réserve de points. Elle rame, y compris lorsque les temps lui semblent favorables. Il s’agira de lutter pied à pied jusqu’à la fin du championnat.