Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.
Les vœux du cinquantenaire de l’AS Nancy-Lorraine tombent bien. Les feux sont au vert. L’ASNL suit une ligne sportive quasi magistrale. Elle est qualifiée dans les deux coupes nationales, avec notamment une présence retentissante en demi-finale de la Coupe de la Ligue, fin janvier à Monaco. Et en championnat, l’équipe de Pablo Correa a passé la surmultipliée.
Souhaitons aux coéquipiers de Vincent Muratori de conserver cette belle santé tout au long de 2017. Nancy a mené les opérations avec sérénité devant Bastia. Les joueurs n’ont pas semblé affectés techniquement par le départ de Clément Lenglet. Le tandem axial Badila-Diagne offre quelques garanties que ne demandent qu’à vérifier les échéances à venir et le retour à la compétition de Muratori ajoute à la valeur défensive du dispositif des rouge et blanc.
Il me paraît important, ceci étant, de distinguer les mérites d’un homme : Sergey Chernik. Il est fort et donne confiance, aussi bien à l’équipe qu’à la tribune ! Merveilleux réflexe que celui dont il a affiché la spontanéité en première mi-temps face au Corse Enzo Crivelli.
Dans un mouvement du corps éblouissant, le gardien nancéien a repoussé le ballon qui allait franchir la ligne et donner un avantage aux insulaires, compromettant alors, qui sait, les chances de victoire de l’ASNL. "Chernik est une pépite", s’enthousiasme Hervé Collot. Il est la fève de la galette. Bon appétit, chère AS Nancy-Lorraine, bonne année et bonne suite du championnat.
Encore quelques points à domicile ou à l’extérieur, et le maintien ne sera plus l’obsession. Chaque rendez-vous à Marcel-Picot deviendra un délice et non plus une angoisse. Qu’Issar Dia (et les autres avants) ne se gêne pas pour continuer de détendre l’atmosphère !