Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.
C'est une réelle performance que vient de réussir l'ASNL: dominer le même adversaire à deux reprises en trois jours. Il n'est jamais aisé, en effet, de rendre une telle copie et j'avais quelque appréhension à envisager cette seconde confrontation avec les Caennais.
Nancy a gagné en maîtrise de soi et l'a montré samedi soir au stade Marcel-Picot. Christophe Mandanne est sorti de l'effacement dans lequel il était tapi depuis plusieurs semaines et il devient candidat à un rôle de titulaire indiscutable au sein de la ligne d'attaque de Pablo Correa.
A lui de confirmer, mais son opportunisme et son métier offensifs ont vite mis les siens en position d'aisance face à Malherbe décontenancé. Ils ont été décisifs samedi en championnat, comme ils l'avaient été quelques jours plus tôt en Coupe de la Ligue. Que ses avants se mettent à marquer régulièrement, voilà qui ne peut que profiter à l'équipe nancéienne, désormais mieux installée dans un jeu tactique posé sur l'envergure et le rayonnement d'Alou Diarra et Benoit Pédretti.
Il ne faut pas s'enflammer trop vite et les coéquipiers de Clément Lenglet auront d'autres galons à conquérir pour disposer d'une stature de formation de Ligue 1 à l'abri de tous risques. En Ligue 1, chaque match est un combat âpre.
Néanmoins, les joueurs de Pablo ont marqué de précieux points, que ce soit à Bordeaux ou devant Caen. La confiance gagne du terrain, ce qui rejaillit sur le comportement défensif, sans tache samedi dernier. Cette fois, Guy Roland Ndy Assembe n'a concédé aucun but. C'est un progrès et ce sera un bagage utile pour les temps à venir.
En cette nuit d'automne, les supporteurs ont vraiment aperçu, en accompagnant leurs joueurs, un brin de la silhouette avantageuse de la... Belle au Bois Normand.