Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.
La Coupe de la Ligue, personne à Nancy n'en rêve. Du moins, je suppose. Il n'est pas prévu au programme de l'équipe du président Rousselot de rééditer l'exploit de 2006. Aujourd'hui, le parcours y est hérissé d'obstacles connus à l'avance et les prétendus grands clubs y sont protégés.
N'empêche, passer un tour de Coupe de la Ligue constitue toujours, pour quiconque, un instant de jubilation intime. En cela, l'ASNL a marqué un précieux point mercredi soir au stade Marcel-Picot où elle a fait trébucher Caen qui, lui non plus, n'avait pas fait le pari de se retrouver au printemps prochain au Stade de France.
Les joueurs de Pablo Correa ont gagné à domicile, et c'est la première fois depuis qu'ils ont remis les pieds en Ligue 1. Voilà une assiette de confiance à déguster en espérant que le championnat repasse très vite les plats. Quatre buts signés par deux hommes à vocation offensive, Loïc Puyo et Christophe Mandanne, le butin est considérable.
Les Normands nous ont confirmé qu'ils ne brigueraient pas davantage le podium du championnat que la finale de la Coupe de la Ligue. Avec une formation privée de nombre de ses titulaires, Patrice Garande a fait connaître ses intentions: championnat d'abord. C'est donc dans quarante-huit heures qu'on attendra les deux clubs au tournant.
Cet acte 2 est crucial pour les Lorrains qui doivent faire germer le grain enfoui en terre à Bordeaux. L 'ASNL sait marquer des buts, elle vient de le faire. Reste à serrer les dents et à maintenir les principes de jeu collectif enfin en vigueur pour que la Ligue 1 devienne jouable. Attention toutefois, la défense roule parfois avec des pneus légèrement à plat.