Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.
La Ligue 1 ne fait que commencer à dévoiler ses charmes, alors même que certains n'ont pas encore, en ce temps de vacances estivales, vu jouer l'AS Nancy-Lorraine et déjà, elle nous donne nos premiers maux de tête ! On attendait ce retour au sein de l'élite du football français qui, par parenthèses, ne figure pas parmi les meilleurs d'Europe, et l'on n'a pas tardé à constater que le championnat sera rude.
L'ASNL n'a pas recueilli le moindre point au bout de trois rencontres. Elle n'est pas habituée aux départs style Grand Prix de Formule 1, et cette mis en bouche s'inscrit dans ce que l'on connait bien à Marcel-Picot : l'hésitation et le manque de sérénité.
Pourquoi l'équipe manque t-elle de sérénité ? Parce qu'elle a conscience de ses possibilités et qu'elle sait bien, au lendemain de cette seconde défaite à la maison, qu'elle ne briguera pas le podium de Ligue 1 !
Lorsqu'on a posé cette donnée de base, on sait jusqu'où il faut aller, en termes d'espoirs et d'attentes. L'attaque est muette, les barres et les poteaux résonnent au son de la malchance et de la maladresse et les gardiens adverses, qu'ils soient de Rennes ou de Guingamp, n'ont même pas à s'employer pour empêcher nos penalties de franchir la ligne. Les ballons n'atteignent pas la cible ! Oui, nos premiers maux de tête entament notre bonheur de retrouver l'élite. Il ne faut pas que ça dure.