Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
On a bien raison de se méfier des premières qui, par définition, plongent tout événement dans l’inconnu. Nancy-Lorraine avait l’exploit à portée de main. Après Lens, il lui suffisait de battre Rennes pour figurer en tête de la Ligue 1. L’histoire s’écrit en lettres majuscules et la silhouette minuscule de l’ASNL n’avait pas la taille de l’œuvre à entreprendre.
Sur la pelouse sans gazon de Marcel-Picot, l’équipe nancéienne est restée au niveau des pâquerettes et même au-dessous, surtout que l’expulsion prématurée mais juste, d’Alfred N’Diaye lui a vite coupé l’herbe sous le pied.
Entre un bon Rennes et un Nancy gérant mal, sans Pascal Berenguer, ses acquis de Bollaert, le combat de cette veille de 15 août est resté vierge de panache et de suspense. On sait bien que le revêtement synthétique, dont Frédéric Antonetti est peu partisan, en appellera à la maîtrise technique des joueurs.
L’ASNL qui a raté l’entame historique d’août 2010, va devoir mettre l’ouvrage sur le métier.