Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Ca sent le roussi. L'attaque nancéienne est restée aux abonnés absents devant Arles-Avignon, en dépit d'un nombre élevé de possibilités de marquer. Jonathan Brison, Julien Féret, Youssouf Hadji et Marama Vahirua ont trop vendangé pour que Nancy pût se défaire d'une vraiment modeste opposition adverse. Les errements de l'arbitre n'ont rien arrangé, toutefois il serait injuste de faire peser sur les seules épaules de M. Bré le 0-0 affligeant de ce dimanche de Pâques où l'ASNL s'est retrouvée chocolat !
Les coéquipiers de Youssouf Hadji ont raté beaucoup de rendez-vous importants et si, à l'instant du verdict, les dés ne roulent pas dans le bon sens, c'est au défaut de densité de leur jeu collectif qu'il faudra demander des comptes. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, dit-on. Et le voyage de fin avril à Sochaux s'annonce agrémenté de lourds enjeux. Peu disposée à construire méthodiquement ses mouvements, l'ASNL est presque meilleure à l'extérieur qu'à Marcel-Picot. Il lui faut s'accrocher à toutes les bouées de sauvetage qui passeront désormais à portée de main.
Je ne voudrais pas conclure ces quelques lignes anodines sans adresser un salut cordial, respectueux et reconnaissant à Michel Platini qui avait réservé, dimanche, un peu de son temps pascal au club de ses débuts. Il y a 35 ans, sous la baguette du maître, le foot c'était... bien !