Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
L'ASNL serre sa défense et ça lui sert plutôt bien. On ne donne jamais dans le développement (de jeu) durable en encaissant deux buts par match. Il fut une époque, pas si lointaine, où les joueurs de Pablo Correa filaient un mauvais coton. J'en avais l'intime conviction.
Ce 0-0 signé devant des Girondins qui n'ont plus la superbe de leur saison triomphale, mais restent cependant des Bordelais référents, n'est pas si mauvais. Petit à petit, l'oiseau fait son nid. L'ASNL construit le sien sans Hadji et sans beaucoup d'attaquants valides, puisque Jeannot est à son tour aux mains des soigneurs.
La fin de championnat se jouera derrière, par la force des choses. Pablo le sait très certainement, et il ne touchera que contraint et... forcé, à la formule qu'il aligne maintenant devant Damien Grégorini, lequel est en train de sauver les meubles après avoir fait, parfois, trembler les murs!
L'équipe vit avec énergie sa séquence émotion, depuis l'annonce du prochain départ de son entraîneur le plus fidèle après Antoine Redin. Nancy a pris conscience que quelque chose va se transformer, et ce quelque chose doit sentir bon la Ligue 1. Demain se met en place aujourd'hui.