Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
L'avantage du terrain est un privilège que l'AS Nancy-Lorraine ne fait plus sien. Jadis, Marcel-Picot, sans être forteresse imprenable, avait sa spécificité: théâtre de la volonté, berceau de l'esprit club. A Picot, du temps de Platini, Curbelo, Vicq, Rubio, Gasparini, Redin, Rouyer, Umpierrez, ne gagnait pas qui voulait. Aujourd'hui, Tomblaine est devenu morne plaine. Janvier s'est pris les pieds dans le tapis, et février n'est pas parti pour faire mieux.
Deux fois de suite, devant Montpellier et Le Mans, les joueurs de Pablo ont mené à la marque et deux fois de suite, ils ont encaissé deux buts. L'ASNL n'a pas tenu, elle a lamentablement baissé pavillon. L'efficacité est au vestiaire, la rage de vaincre est sous la douche. Sans Coupe de France, une saison est toujours un peu orpheline, et ce n'est pas l'hécatombe subie par la Ligue 1 qui nous consolera de la tristesse ambiante. Reste le championnat. Et, de ce côté-là aussi, il y a du souci à se faire.