Journaliste et auteur d'un ouvrage sur les épopées de l'ASNL depuis 1967, Christian Portelance donne son avis sur le jeu de l'équipe au chardon. A l'issue de chaque match au stade Marcel-Picot, il nous dira ce qu'il a apprécié. Et peut-être moins aimé.
Il est réconfortant de constater que la défense nancéienne peut disputer un match sans concéder le moindre but ! Sa friabilité me turlupinait un peu depuis quelque temps. A l'image de Guy Roland Ndy Assembe, auteur d'un arrêt réflexe éblouissant sur sa ligne, et en dépit de l'absence de Mickaël Chrétien, elle a tenu tête à l'attaque du Red Star, plutôt habile ces dernières semaines à trouver la faille à l'extérieur.
Cette victoire sur le candidat à l'accession est la bienvenue. Pablo Correa a su prononcer les mots qui stimulent les énergies. Un match se gagne aussi par le désir de sursaut et de rébellion. L'ASNL devait à son public une revanche, après le petit succès obtenu devant la lanterne rouge, le Paris FC. La présence de Youssef Ait Bennasser a musclé le milieu de terrain nancéien. Ce jeune homme a du talent et de l'envie. Il rayonne. Nancy en tire profit.
Point de but encaissé et deux nouveaux buts inscrits. Voici les joueurs de Pablo réinstallés dans le rythme qui va bien, à défaut d'être rétablis dans la pleine confiance. C'est une bonne chose, et la ligne offensive ajoute son grain de sel à la détermination collective. Antony Robic et Junior Dale sont au rendez-vous de la réussite, même si le premier nommé a tiré trop mollement son penalty; et Youssouf Hadji distille la volonté d'aboutir.
Pablo Correa a réuni ses joueurs au centre du terrain pour leur faire toucher du doigt l'importance de ce duel gagné face au Red Star. La prochaine fois qu'elle reviendra à Picot, l'ASNL saura qu'elle y est pour rééditer le match qui plait et pour y conquérir les points qui comptent. Tout le monde sera d'accord avec cette manière de faire !
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