Parlons-en, avec Ch. Portelance
Journaliste et auteur d'un ouvrage sur les épopées de l'ASNL depuis 1967, Christian Portelance donne son avis sur le jeu de l'équipe au chardon. A l'issue de chaque match au stade Marcel-Picot, il nous dira ce qu'il a apprécié. Et peut-être moins aimé.
L'ASNL n'est pas au bout de ses peines
Avec cette équipe, on tend toujours le dos. Comment va t-elle négocier son match de rentrée ? Bon résultat devant le Stade lavallois, mais peut franchement mieux faire. Telle n'est pas l'appréciation qu'on aurait envie d'inscrire au bas de la copie rendue par les joueurs de Pablo Correa ?
En associant d'entrée Hadji et Dalé, l'entraîneur de l'ASNL a fait valoir des arguments offensifs acérés et la défense mayennaise a passé un mauvais quart d'heure initial, round à l'issue duquel Nancy s'est donné un but d'avance, grâce au pied généreux d'un défenseur de Laval.
L'ASNL a la capacité d'emballer ses matches. On l'a encore vu vendredi soir. Elle a fait claquer son maillot jaune au vent de l'envie et de la générosité, et pourtant je reste un peu sur ma faim. J'ai peu vu Aït Bennasser. Et je le dis d'autant plus franchement qu'il m'enthousiasme à chacune de ses sorties.
L'entre-jeu lorrain s'est abîmé dans des préparations techniques contrariées par un défaut d'efficacité offensive et Laval a fait une bonne deuxième mi-temps. Comme quoi il n'est jamais de rencontres faciles. Les joueurs de Pablo ont dû se sortir les tripes pour garder trois points qui confortent leur position en tête. Les Mayennais ont frôlé l'égalisation.
Le flegme de Mickaël Chrétien en défense axiale a colmaté les brèches. On peut l'en féliciter.
Nancy a disputé un match référence contre l'équipe venue de l'ouest. Sans ce match hésitant, on aurait pu croire les partenaires de Clément Lenglet à l'abri de tout dérapage incontrôlé. En fait, il n'en est rien. L'AS Nancy-Lorraine n'est donc pas au bout de ses peines.
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