Parlons-en, avec Ch. Portelance
Journaliste et auteur d'un ouvrage sur les épopées de l'ASNL depuis 1967, Christian Portelance donne son avis sur le jeu de l'équipe au chardon. A l'issue de chaque match au stade Marcel-Picot, il nous dira ce qu'il a apprécié. Et peut-être moins aimé.
Patience et longueur de temps
Eh bien oui, patience et longueur de temps valent mieux que force et que rage. Les joueurs nancéiens nous ont fait languir avant de dénouer les fils de ce match compliqué. Faut-il mettre leurs atermoiements au seul compte de l'entêtement valenciennois à ne pas céder ? L'équipe nordiste a vissé tous les boulons à triple tour jusqu'à en être un brin agaçante.
Mais n'est-ce pas le jeu de football qui veut cela ? Chercher à tout prix à ne pas concéder de but... Il me semble que l'organisation déterminée, c'est le moins qu'on puisse dire, de l'adversaire n'est pas seule porteuse de l'explication de la mise en échec de l'attaque de l'ASNL. Celle-ci a longtemps échoué dans ses approches du but de Damien Perquis.
Le dernier rempart nordiste a, soit dit en passant, parfaitement tenu son rôle. Quels beaux arrêts il a fait avant de s'incliner devant Junior Dalé ! Comme quoi, les fantassins de Pablo Correa ne marqueront pas trois buts à chaque match. Nous le savons et voici la preuve que battre le quinzième de Ligue 2 n'est pas simple. Il n'est pas d'affrontement anodin.
Chaque rencontre constitue un moellon à poser sur la construction en cours. Et il en sera ainsi jusqu'au terme du championnat dont les contours s'avèrent toutefois assez favorables actuellement. Ne boudons pas notre plaisir de voir jouer cette équipe de l'ASNL, appliquée techniquement et le cas échéant ... patiente.
Bonnes fêtes de fin d'année et vivement janvier 2016, sans négliger évidemment l'ultime déplacement préalable à Evian.
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