Bracigliano: "Je vais avoir chaud au cœur"

Comment as-tu vécu cette première partie de saison à l’OM ?

Cela a été sportivement très riche. Ça a commencé fort avec un premier titre lors du Trophée des champions à Tanger dans un match à rebondissement. Puis nous avons mal démarré notre championnat et très bien débuté la Ligue des champions avec deux victoires en deux matchs. Nous nous sommes aussi qualifiés au passage pour les quarts de finale de la coupe de la ligue. Cela a été mon premier match officiel sous mes nouvelles couleurs. On a ensuite commencé doucement, mais surement à redresser la barre en championnat avec notamment cette victoire magnifique dans une ambiance de folie contre Paris. Cerise sur le gâteau, on s'est qualifié pour les 8ème de finale de la ligue des champions grâce à une deuxième mi-temps extraordinaire à Dortmund.

Est-ce que tu as beaucoup appris aux côtés de Mandanda ?

Côtoyer au quotidien non seulement Steeve, ce groupe expérimenté, mais aussi ce staff de très haut niveau (Didier Deschamps, Guy Stephan, Antonio Pintus et Nico Dehon le coach des gardiens de but) est très enrichissant. C’est un vrai régal au quotidien.

Es-tu impatient de retrouver le stade Marcel-Picot ?

Oui, bien évidemment. D'ailleurs, il faudra que je fasse gaffe de ne pas me tromper de porte de vestiaire. Plus sérieusement, retrouver ce stade dans lequel je conserve tellement de beaux souvenirs va me faire chaud au cœur. Retrouver aussi tous ces gens du club que j'ai côtoyés pendant toutes ces années va vraiment me faire plaisir. Je me rappelle comme si c'était hier de mon premier match en coupe de France à Picot contre Lille et dès le début cette communion avec les kops de supporters.

Est-ce que tu supportes toujours l’ASNL ?

Forcement, le sort et les résultats de mon club de formation m'intéresseront toujours. J'ai regardé avec beaucoup de plaisir leur match courageux contre Paris qui m'a rappelé quelques souvenirs, et plus récemment leur match à Bordeaux. Avec tous les remaniements de l'intersaison, l'équipe connait inévitablement des difficultés, car elle manque de vécu commun. Mais je sais que Jean Fernandez fait du bon boulot et je pense que Nancy a les moyens de s'en sortir. Ça ne sera facile pour personne.

Tu restes en Lorraine pour les fêtes ?

Oui. Chez nous, la famille est sacrée. Ainsi je passerai du temps dans ma belle-famille originaire de Lunéville, avant de fêter Noël avec mes parents, mes sœurs et tous mes neveux près de ma cité de Farébersviller.