Aujourd'hui pour demain
« Un club se gère au présent, en regardant l'avenir...»
Au gré de mes rencontres informelles dans notre bonne ville de Nancy, j'ai bien sûr eu de multiples occasions de percevoir votre inquiétude concernant les performances actuelles de l'ASNL. Sachez d'abord que je la partage, pour la bonne et simple raison que j'en suis le premier supporter. Moi aussi je suis conscient du classement, je peste après les matchs, je suis même très en colère parfois. Les temps sont durs, sportivement nous avons décidé d'entamer un nouveau cycle, ce n'est pas le premier, il va falloir nous armer de patience, une équipe ne se bâtit pas du jour au lendemain.
On a beau le savoir, au quotidien ce n'est pas toujours facile à accepter. Je suis comme vous. Parmi vous. Il faut le comprendre, c'était notre devoir aussi, notre obligation, de respecter des règles économiques qui sont en vigueur dans votre vie de tous les jours, un club de football n'y échappe pas, ne doit pas y échapper. Le plus célèbre des footballeurs nancéiens, Michel Platini, n'est pas le seul militant du fair-play financier. Dans un premier temps, cette politique de restriction comporte des risques sur le terrain, nous les mesurons et c'est douloureux.
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Un club se gère au présent, en regardant l'avenir. Voilà pourquoi depuis quatre ans maintenant nous nous sommes lancés avec nos partenaires publics et privés dans l'agrandissement du stade Marcel-Picot. Précisément pour anticiper le changement des règles économiques. L'ASNL a besoin de nouvelles ressources, d'assurer son équilibre en trouvant des recettes différentes. Une enceinte moderne, en multi-activités et confortable est le moyen d'y arriver. Voilà notre défi, nous avons franchi les étapes une à une jusque-là avec un certain succès, au point d'être élus à l'Euro 2016. Des villes comme Toulouse et Saint-Étienne étaient prêtes à aller au tribunal pour nous accompagner !
Comment comprendre autrement que par la jalousie et l'ignorance ceux qui ne veulent pas que Nancy figure sur la carte revue et corrigée du football français. Nous ne voulons pas rester à l'écart et disparaître, ce match vital il faut le gagner !
Depuis 17 ans, vous avez pu vérifier ma fidélité et mon engagement dans ce projet avec l'ASNL. Votre ASNL. Le chemin est encore long mais j'ai confiance, je sais que notre idée est juste. Voilà pourquoi j'ai voulu vous le dire solennellement aujourd'hui, le sport nous a enseigné à tous le respect des gens et des règles.
Vous pouvez compter sur moi, aujourd'hui comme hier. Je sais que je peux compter sur vous.
Vive l'ASNL !
Jacques Rousselot,
Président de l’ASNL
